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après tout, le ballet, qui n’est pas non plus la pantomime, n’a peut-être pas le privilège unique d’être un genre immuable.


Aucun des vers de Bensseradde n’est nettement frappé à l’effigie de Fontainebleau. Une des raisons pour n’en citer aucun.


Il serait plus que temps d’en finir avec ce chapitre. Et pourtant n’est-il pas de quelque intérêt d’indiquer, tout au moins, un ordre de recherches qui pourraient être fructueuses ? Il s’agirait de déterminer quels furent les Ballets, et quelles furent les représentations théâtrales de tous autres genres, dont le Château eut la primeur. Héroard, dans son Journal sur l’enfance et la jeunesse de Louis XIII, parle, à la date du 8 juillet 1609, d’un « ballet des preneurs d’amour avec des faucons, des furets, et par des pêcheurs, etc., de l’invention du sieur de Bonieres. » Voilà un spectacle qui dut être singulier, mais qui est assez à sa place dans un séjour de vénerie, et sur le bord des pièces d’eau. (Je ne sais