Page:Maeterlinck - Serres chaudes, 1912.djvu/85

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Âme de serre

Je vois des songes dans mes yeux ;
Et mon âme enclose sous verre,
Éclairant sa mobile serre,
Affleure les vitrages bleus.

Ô les serres de l’âme tiède,
Les lys contre les verres clos,
Les roseaux éclos sous leurs eaux,
Et tous mes désirs sans remède !