Page:Mailloux – Une fille d’Alfred de Musset et de George Sand, 1903.djvu/51

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Jamais George Sand, de son côté, n’aurait abandonné une fille sortie de ses flancs. N’a-t-elle pas pourvu à tous les besoins d’un frère illégitime qui, en outre, était ingrat et fainéant ?

Elle était la providence de tous les déshérités de son entourage, et chacun

    morte en 1875 dans un village près de la Rochelle, et qui aurait reçu de ses illustres parents les prénoms harmonieux et bizarres de Norma Tessum-Onda. J’espérais que Mme Martelet pourrait m’éclairer sur cette filiation hypothétique. Elle s’en est expliquée avec une vivacité où perçait comme une pointe de dépit : « Vous concevez bien que si M. de Musset avait eu une fille, c’est à moi qu’il l’eût confiée, et non à des mains étrangères. » Il semble bien résulter en effet de pièces authentiques, que cette personne aux noms étranges était tout simplement la fille d’un tisserand de Saint-Germain-en-Laye. » Adolphe Brisson (Temps du 10 août 1896).