Page:Maindron - Dans l’Inde du Sud.djvu/19

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au point de vue physique et ethnique. Les hauts sommets des Nilghiris m'ont attiré autant que les plaines basses du Malabar et ses mornes étendues plantées de cocotiers tous semblables. Les déserts arides du Coromandel et leurs collines dénudées, où se perchent les forteresses en ruines, m'ont retenu plusieurs mois. Je n'ai parlé qu'accessoirement de Ceylan où la seule préoccupation zoologique m'arrêta une quinzaine de jours.

Sans les conseils d'amis, tels que M. Albert Sorel, dont la haute compétence et les bons avis m'ont toujours encouragé et soutenu, je ne me serais pas décidé a publier ces notes de voyage, tant je les trouvais incomplètes et « fragmentaires », pour employer l'expression courante. J'aurais obéi à ce scrupule qui me défendit jusque-là d'écrire sur l'Inde et ses régions avoisinantes où j'ai accompli six longs voyages dans un laps de temps qui a vu s'écouler trente ans.

L'accueil favorable que firent a ces pages