Page:Maindron - Dans l’Inde du Sud.djvu/58

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peu de l’histoire naturelle. Excusez mon ardeur. Voici près de cinq ans que je suis resté loin de cette faune indienne pour qui je nourris toujours la même aflection. Cette petite excursion de naturaliste est une simple distraction avant que j’entreprenne dans l’Inde continentale des études plus méthodiques et plus suivies. Aussi bien Ceylan, si l’on ne visite que Colombo et Kandy, en y passant quelques jours, ne présente-t-il rien de particulier à l’observateur. On a trop parlé de la beauté de ses sites, du charme de son climat, de la richesse de ses plantations, pour que j’entreprenne de vous en retracer le tableau…

J’ai visité ces jours derniers le Jardin Botanique de Péradényia et son laboratoire d’études. Les naturalistes anglais m’y ont fait le meilleur accueil, particulièrement M. Green. Et si je ne craignais pas de retomber dans la zoologie, je vous parlerais longuement des intéressantes études auxquelles ces savants se livrent sur place, dans l’intérêt des plantations de thé que tant de parasites ravagent. Nos colonies peuvent envier à l’Angleterre cette institution des Naturalistes d’État qui rend de si grands services. À Pondichéry, d’où vous parviendra ma pro-