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II

PONDICHÉRY : La pagode de Villenour.


Pondichéry, 29 mai 1901.

La première précaution, pour qui veut voyager dans l’Inde, est d’amasser une réserve de patience. Ici, le temps ne compte point. J’en ai repris l’expérience dès mon départ de Ceylan. Embarqués à huit heures du matin sur le Dupleix des Messageries Maritimes, nous n’avons quitté le port de Colombo qu’à neuf heures du soir : question de marchandises : Les passagers ont attendu leur complet embarquement, puisqu’ils sont, comme celles-ci, des objets de trafic. Si la mer est mauvaise, le navire ne vaut guère mieux. Il a roulé et tangué sans relâche