Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/166

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suivant leurs promesses chez l’Officier François, qui, après les avoir reçu avec beaucoup d’honnêteté, leur avoir fait le plus grand accueil, leur dit qu’il avoit trouvé Ayder dans de très-bonnes dispositions à leur égard, que ce Souverain avoit bien voulu accepter sa médiation, mais qu’il avoit promis de tenir exactement & fidèlement les conventions faites avec son Envoyé Chamrao : qu’il consentoit que seul, ou avec telles autres personnes de considération, que les Marattes voudroient choisir, il passât en revue, un à un, les Cavaliers & les chevaux, afin de réformer ceux qui ne seroient pas conformes à ses conventions ; que de même, après avoir pris connoissance de la longueur du chemin qu’ils avoient eu à faire, les arbitres décideroient du tems qu’ils avoient dû employer dans leur route. L’Officier François ajouta que ces propositions lui ayant paru justes, il avoit cru devoir s’y soumettre & les accepter, connoissant l’équité & la noble façon de penser de la Nation Maratte.

Ceux-ci, qui n’y trouvoient pas leur compte, se récrièrent beaucoup sur la fa-