Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/275

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

troupes & sans fortifications : que cependant il lui promettoit de faire valoir auprès du Ministre & de la Compagnie des Indes, la condescendance qu’il auroit pour sa prière, qu’il pouvoit compter qu’il feroit valoir les services qu’il venoit de rendre à la Nation par les avis contenus dans sa lettre dont il feroit usage, mais qu’il avoit lieu de craindre que les événemens de la guerre qui alloit se faire, ne tournassent point suivant ses espérances, à l’avantage des Nababs ; que lui-même avoit la triste & malheureuse expérience de la pusillanimité des Indiens lorsqu’ils combattent contre les Européens ; qu’il ne pouvoit, en aucune manière, donner des secours à Ayder ni à Raza-Saeb, à moins que de s’exposer à perdre sa tête, ses ordres étant trop précis de ne donner aucun sujet de plainte aux Anglois ni à Méhémet-Ali-Khan ; qu’il le prioit de faire goûter ses raisons aux deux Princes qui lui avoient écrit, en adoucissant son refus, comme il le trouveroit convenable ; & que sur-tout il le prioit de faire ensorte qu’on ne lui écrivît plus directement ; qu’il lui seroit obligé de lui mander les nou-