Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/297

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chose dans une maison Indienne dont tous les jours se prennent dans des cours intérieures ou sur des jardins. Ce fut ainsi que Nand-Raja, au grand contentement de la vieille Dayva, se trouva renfermé dans son propre palais : Ayder paya ce qui étoit dû à ses troupes qui prirent parti, pour la plupart, dans les siennes. Sur l’évaluation faite des revenus du Raja à quatre lacs de roupies, il lui en fut accordé deux pour sa subsistance, & les deux autres furent donnés à ses fils qui firent la campagne en brillant équipage, sous la conduite du vieux Général de leur père, qui parut avoir été d’accord avec Ayder sur tout ce qui venoit de se passer.

Tous ces préparatifs pour la campagne, étant faits, les armées se mirent en marche : celle de Nizam dirigea sa route sur Oscota, & celle d’Ayder sur Benguelour.

Lorsqu’on fut arrivé & campé aux portes de cette Ville, il se tint plusieurs conseils chez Ayder, pour décider les opérations, & prendre les mesures nécessaires en pareille circonstance. Bazaletzing, Rocum-Daulla & quelques autres Chefs, assistèrent à ces conseils. Il y fut convenu que les deux armées