Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/37

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de la robe est très-ample & plissée, ensorte que, lorsque les Indiens vont à pied, un Page porte la queue aux Grands, depuis le moment où ils quittent les tapis, jusqu’à ce qu’ils soient dans leurs voitures.

À l’armée, Ayder porte l’habillement militaire qu’il a inventé pour lui & ses Généraux ; c’est un uniforme composé d’un gillet ou veste de satin blanc, à fleur d’or, doublé de jaune, attaché avec des cordons de même couleur ; le calçon est de la même étoffe que le reste, des bottes de velours jaune ; une écharpe ou ceinture de soie blanche lui ceint les reins, avec l’habillement militaire, son turban est rouge ou aurore ; lorsqu’il est à pied, il porte ordinairement une canne à pommeau d’or, & quelquefois à cheval un sabre en bandoulière, soutenu par un ceinturon de velours brodé d’or, retenu sur l’épaule par une agraffe d’or enrichie de quelques pierreries.

Il ne porte jamais de pierreries ni à son turban, ni sur son habit, & il n’a jamais de colliers ni pendans d’oreilles, ni bracelets ; son turban est fort grand & plat sur la tête ; il suit en cela l’ancienne mode : de