Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/477

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liberté entière de commerce entre les sujets des deux Souverains & dans tous les pays de leur domination, comme il y avoit avant le commencement des hostilités. Le second entre Ayder & Méhémet-Ali-Khan portoit, 1o. Que Méhémet-Ali-Khan feroit évacuer incessamment les ville & forteresse d’Oscota, qui resteroient dans l’état où elles se trouvoient lors de la signature du traité ; que toute l’Artillerie, les armes & les munitions quelconques seroient livrées à Ayder[1], la garnison se retirant dans le pays d’Arcate par le plus court chemin.

2o. Que Méhémet-Ali-Khan paieroit annuellement un tribut de six lacs de roupies, dont une année seroit payée d’avance & comptant.

3o. Que toutes les familles des Princes & autres personnes de distinction ci-devant établies dans le pays d’Arcate, & qui étoient retenues prisonnières, seroient rendues libres & auroient la liberté d’aller résider où il leur plairoit.

  1. On a vu ci-devant l’état de l’artillerie & des munitions, on peut ajouter qu’on y trouva aussi six mille fusils.