Page:Maistre de La Tour - Histoire d'Ayder-Ali-Khan, 1783.djvu/480

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d’une guerre qu’il ne pouvoit plus continuer, d’autant mieux que sa trêve avec les Marattes expiroit avec la fin de l’année courante, & que ce Prince avoit trop de lumières pour ne pas vouloir finir cette guerre avant que d’en commencer une autre ; ainsi, qu’en tenant bon encore quelque tems, & refusant ses propositions avec la même hauteur qu’il les avoit faites, on le forceroit à en revenir à celles qu’il avoit fait faire après le siége d’Ambour. Le Général Schmidt ajoutoit à toutes ces raisons, qu’en signant une paix honteuse avec Ayder, on déshonoroit le nom & les armes de l’Angleterre, qui n’avoient point encore reçu de flétrissures dans toutes les guerres que les Anglois avoient eues avec les Indiens.

Nous finirons l’Histoire de cette guerre par un pamphlet qui fait connoître, on ne peut mieux, les différens sentimens des Anglois qui étoient à la tête du Gouvernement de Madras.

On afficha à la porte du Fort Saint-Georges, dite Royale, un tableau dans lequel on voyoit Ayder-Ali-Khan dans sa tente, assis sous un dais sur une pile de