Page:Maizeroy - La Fête, 1893.djvu/109

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d’enfant, lisait ses lettres et ses journaux.

Puis, tout à coup, l’on s’est aperçu qu’il déraisonnait, qu’il avait comme des fêlures dans le crâne, que ces secousses de terreur, cette vision de la mort, l’avaient à jamais désorienté, rendu fou. Il racontait d’invraisemblables choses, fondait en larmes, se cachait derrière les meubles ou sous son lit, donnait des ordres sans suite à ses gens comme s’il avait voulu mettre son hôtel en état de défense, le préserver de quelque assaut, de quelque pillage. Il rôdait comme une bête en cage à travers ses somptueux salons, les traversait en des galopades éperdues de fuite, avec des hurlements d’épouvante, se traînait sur les tapis, les bras tendus on ne sait vers quoi, bavant d’incertaines et lamentables oraisons, renversant les socles, les fauteuils, mettants les belles