Page:Malherbe - Œuvres poétiques de Malherbe, éd. Blanchemain, 1897.djvu/112

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Madame, avisez-y, vous perdez votre gloire
De me l’avoir promis et vous rire de moy.
S’il ne vous en souvient, vous manquez de memoire,
Et s’il vous en souvient, vous n’avez point de foy.

J’avois tousjours fait compte, aimant chose si haute,
De ne m’en separer qu’avecque le trespas ;
S’il arrive autrement, ce sera votre faute,
De faire des sermens et ne les tenir pas.