Page:Mallarmé - Divagations.djvu/375

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

d’aisé que rien n’existant, à peu près, dans les faits, pareil à l’injonction qu’éveille son concept auguste, en discourir égale ne traiter aucun sujet ou se taire par délassement. Quelque chose, manquant, affronte la violence des contradictions et, dans aucun sens, on ne risque de donner trop à fond, sur une entité. Néant ou éclat dans le vide, avec peur chez la masse accourue au faux abri, tout agencement vulgaire usurpant cette invocation profitable. Les cartonnages intellectuels devraient culminer comme notoirement tels, ouverts à la gratitude aussi à la huée de quiconque se démenant, pour ou contre, c’est tout un, revêt la portée d’un acteur de théâtre lui-même vain — très bien s’il scande du pied ses tirades le temps que ne les obstrue la poudre du plancher : ainsi se dénonce l’artifice.


Voilà, mis au point : encore faut-il accord d’experts —


Imaginez un gouvernement mal instruit se confondant avec l’allégorie, d’où il vient ; et que, concurremment, un Livre parût, relatif à la Société, épouvantable et délicieux, hors les sentences rendues par « ceci est beau — cela est mauvais », quelconque, inhumain, étranger, dont l’extase ou la colère que les choses simplement