Page:Mallarmé - La Musique et les lettres.djvu/27

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souvent la peine et l’hésitation : de qui, mieux ou plus fièrement, accepter l’aide, que d’aïeux par l’intelligence, dont elle tient sa vocation ?


L’État ne doit se désintéresser, entièrement, d’une source, très pure, d’honneur national, et il n’est pas à même d’y employer les deniers publics. Voilà, indiqué un joint.

Les moyens de perception et de distribution à la fois de ce patrimoine, caduc, bientôt appelé le « Fonds littéraire », quels seront-ils ? Rien ne presse de les détailler. Avant tout, convenait de poser le principe ; mais je sais que, dans maint cas, l’évidence se fait aussi de la certitude d’un fonctionnement possible. Du vague, concer-