Page:Mallarmé - Les Dieux antiques.djvu/66

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sant à la voix et à la lyre des Muses. Tel est le tableau traditionnel, et dont il peut être utile de conserver une réminiscence. Les poètes plus récents transportèrent ce séjour à la quatrième voûte du ciel, celle des feux ou des astres, l’Empyrée. Mais ce lieu nouveau, qu’on imagine difficilement comme habitable, a le tort, selon nous, de sembler presque une conception métaphysique : le premier était absolument poétique, comme il convient en pareil sujet.

Ganymède.