Page:Mallarmé - Les Poèmes d’Edgar Poe, maquette, 1888.djvu/109

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pâle ; lorsqu’une rêverie survint et au cimetière me porta, et je soupirai, devant moi le voyant mort, d’Elormie : « Oh ! je suis heureuse maintenant ! »

Comme cela furent prononcées les paroles, comme cela fut proféré le vœu ; et, quoique je manque à ma foi et quoique le cœur me manque, regardez le gage d’or qui prouve que je suis heureuse maintenant.

Plaise à Dieu que je m’éveille ! car je ne sais pas ce que je rêve, et mon âme est douloureusement ébranlée — de la crainte qu’il y ait un mauvais pas de fait, de peur que le mort qui est délaissé ne soit pas heureux maintenant.

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