Page:Mallarmé - Les Poèmes d’Edgar Poe, maquette, 1888.djvu/155

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Grâce au ciel ! la crise — le danger est passé, et le traînant malaise loin enfin — et la fièvre appelée « Vivre » est vaincue enfin.

C’est tristesse, je le sais, que d’être dénué de ma force, et je ne meus pas un muscle, moi qui gis tout de mon long — mais n’importe ! Je sens que je suis mieux à la longue.

Et je reste si posément maintenant dans mon lit, qu’un