Page:Mallarmé - Les Poèmes d’Edgar Poe, maquette, 1888.djvu/203

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effacement du sacré soleil dans le haut ciel, — de tous ceux qui, pleurant, te bénissent journellement à cause de l’espoir — de la vie — ah ! surtout de la résurrection de la foi au fond d’eux ensevelie — cela en vérité — en vertu — en humanité, — de tous ceux qui, sur le lit inconsacré du Désespoir gisant pour mourir, se sont soudainement levés à tes paroles murmurées doucement « Que la lumière soit ! » — à tes paroles murmurées doucement qui eurent pour accomplissement le séraphique élan de tes yeux, — de tous ceux qui te doivent le plus — dont la gratitude de plus près ressemble au culte — oh ! rappelle-toi le plus vrai — le plus fervemment dévoué, et pense que ces faibles lignes sont écrites par lui — par lui qui, comme il les trace, tressaille de penser que son esprit est en communion avec celui d’un ange.

A F.-S. O.

Tu voudrais être aimée ? Donc que ton cœur ne s’écarte de son sentier présent ! Etant de tout point ce que tu es maintenant, ne soit rien de ce que tu n’es pas. Ainsi, pour le monde, tes nobles façons, ta grâce bien plus que beauté, seront un thème sans fin de louange ; à l’amour — un simple devoir.