Page:Mallarmé - Les Poèmes d’Edgar Poe, maquette, 1888.djvu/271

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ou celle du Palais hanté « et tout rayonnait de perles et de rubis », riche comme l’âme de Poe aux belles heures. On s’arrêta à l’emploi traditionnel de quelques lignes de prose : et ce fut le vétéran des lettres américaines, un contemporain de Poe, qui les fournit, le vieux poëte Bryant.

A quelqu’un au Paradis se trouve dans le RENDEZVOUS sans titre, avec un mot changé au dernier vers Quels courants italiens, au lieu de quels courants éthérés, et l’addition d’une stance, reliant tout le Poème au Conte : la voici « Hélas ? en ce temps maudit, ils l’emportèrent sur la vague, loin de l’amour, vers la vieillesse titrée et le crime, et un oreiller sacrilège — loin de moi et de notre climat brumeux, où pleure le saule d’argent. »

Tout indique et l’à-propos même de cet appendice fait pour détonner, que la poésie préexiste au récit ; et, réintégrée parmi les Vers, l’auteur la débarrassa de la romanesque toilette d’emprunt.