Page:Mallarmé - Les Poèmes d’Edgar Poe, maquette, 1888.djvu/300

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n’a que faire. Ces vers compteront toujours parmi les plus significatifs et les plus irrécusablement marqués du sceau de la maturité spirituelle. Une sorte de connexité secrète unit même les deux pièces, ainsi que le reconnaîtra quiconque n’est point étranger à la dualité des vieux maux du rêve : ici l’instabilité douloureuse, où le regard se dissémine et se perd dans une agitation vaine ; là, les pesantes lourdeurs d’une atmosphère antique, immobile et irrespirable, comme l’oubli de siècles somnolents.