Page:Mallarmé - Poésies, 1914, 8e éd.djvu/55

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Qui veut souvent avoir la Visite ne doit
Par trop de fleurs charger la pierre que mon doigt
Soulève avec l’ennui d’une force défunte.
  
Âme au si clair foyer tremblante de m’asseoir,
Pour revivre il suffit qu’à tes lèvres j’emprunte
Le souffle de mon nom murmuré tout un soir.