Page:Mallarmé - Vers et prose.djvu/92

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tement, de cette étoile je me défie — de sa pâleur, étrangement, je me défie. Oh ! hâte-toi ! Oh ! ne nous attardons pas ! Oh ! fuis — et fuyons, il le faut. » Elle parla dans la terreur, laissant s’abattre ses plumes jusqu’à ce que ses ailes traînassent en la poussière — jusqu’à ce qu’elles traînèrent tristement dans la poussière.

Je répliquai : « Ce n’est rien que songes ; continuons par cette vacillante lumière ; baignons-nous dans cette cristalline lumière ! Sa splendeur sibylline rayonne d’espoir et de beauté, cette nuit : — vois, elle va, vibrante, au haut du ciel à travers la nuit !