Page:Manzi - Livre de l'Atlantide.djvu/118

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arbres des ballons de papier, avec dedans des luminaires. L’usage des ballons transmis aux Japonais par les Atlantes s’est perpétué jusqu’à nos jours. Il y avait aussi dans cette zone les habitations des fonctionnaires et les principaux temples. Et de ci de là, c’étaient des statues, des obélisques, des sphinx, des pyramides pointues ou au sommet formant terrasse, d’où l’œil jouissait de la vue splendide de la ville s’étalant doucement en pente vers le grand océan bleu, avec au loin des rideaux de verdure, que dominait le trident majestueux des hautes montagnes de l’ouest, dont la neige étincelait au soleil. Ces pyramides étaient parfois des temples secrets où se réunissaient des initiés, parfois des tombeaux, et parfois aussi, lorsqu’elles se terminaient par une terrasse, des points de vue, et des plates-formes où évoluaient, se détachant magnifiquement sur le ciel bleu, nimbes d’azur dorées de soleil, les danseuses sacrées vêtues de blanc ou vêtues de rose, constellées de bijoux d’or. Et c’était une féerie de les voir mimer, ainsi perdues dans le ciel, le grand mystère du soleil à travers la zone zodiacale.

Dans cette zone se trouvait aussi le palais des étrangers. On y hébergeait, aux frais du gouvernement, tous les étrangers qui désiraient visiter la ville, et cela aussi longtemps qu’ils le voulaient. Ce