Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/145

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dans ce cas, nous réclamons — nous inspirant de la sagesse de Vespasien — qu’au moins ces vilenies profitent à nos concitoyens, et que les sommes ainsi recueillies servent à dégrever nos contributions.

« Quant à la maison que nous rougirions de désigner plus clairement, son secret dépasse tout ce que l’on pourrait inventer. Il ne s’agit ni d’un établissement de jeu à l’usage des Grecs, ni d’un lieu de plaisirs faciles ; et il faudrait avoir la mentalité d’un marquis de Sade pour deviner une telle énigme de dépravation. Nous n’ajoutons rien de plus, par respect pour le public. »

Marius Laurenzi, hébété de surprise, terminait la lecture de ce pamphlet.

— Ben ! en voilà, une histoire ! s’exclama Véran, estomaqué.

Le docteur Antony ajouta sur le même ton :

— Si je m’attendais à ce canard-là !

Agacé de leur étonnement, M. le magister s’écria avec impatience :

— Ah ça ! vous ne lisez donc pas le Petit Régional ?