Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
je sentais qu’elle arrangeait dans sa tête la phrase tout à fait banale qui terminerait l’entretien.
Alors, j’insistai ; je murmurai :
— Geneviève… Vous vous êtes bien aperçue que je vous aime ?
Elle n’eut point la coquetterie de nier. Elle dit avec sa sincérité habituelle :
— Oui, je m’en suis aperçue… Et cela me fait de la peine.
La tête me tourna. Je questionnai en tremblant :
— Vous ne m’aimez pas ?
Elle répondit — si c’était répondre :
— Vous êtes trop jeune pour vous marier.
— Il n’est donc pas trop vieux, lui ?
J’avais lancé cette réplique d’un air courroucé. Geneviève s’effara. Elle me