ne put tolérer ce personnage d’amant grotesque.
Exaspéré, il cria :
— Me croyais-tu assez vil pour t’obéir ?… Le prix eut été inférieur à la peine !
Et crûment, emporté par un grand éclat de colère, Fargeau lui raconta tout : Lorderie, le téléphone, Thérèse… Ça le soulageait de prendre sa revanche, de clamer fièrement qu’il l’avait bernée, elle, la cynique et la présomptueuse. Il pensa « Je la perds… mais tant pis ! »
Lorsqu’il eut fini, il tourna les yeux vers elle : Francine le contemplait d’un regard éperdu de tendresse et de désir ; ses lèvres esquissaient un sourire vaincu ; elle murmura doucement :
— Oh !… Grande canaille, va ! Félicite-toi d’avoir attendu l’aurore pour me braver : car, puis-je me fâcher, maintenant !… Je pardonne les deux premières nuits de don Juan en faveur de la troisième.
Après une pause, elle ajouta d’une voix rancuneuse :