Page:Marcellin, Jornandès, Frontin, Végèce, Modestus - Traductions de Nisard, 1860.djvu/175

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était plus long de buste que du reste du corps. Ses jambes étaient courtes et arquées, ce qui donne un grand avantage pour le saut et pour la course.

(20) Quand on eut embaumé et déposé le corps dans un cercueil, Jovien, alors protecteur, eut ordre de le conduire en grande pompe à Constantinople, lieu de sépulture de sa famille. Assis sur le char même qui portait les restes de son maître, cet officier se vit, durant la route, offrir, suivant le cérémonial usité envers les princes, les échantillons des subsistances militaires, et faire hommage de combats de bêtes, au milieu du concours ordinaire des populations. C’étaient comme autant de présages de sa grandeur future ; grandeur illusoire et éphémère, comme les honneurs rendus au conducteur d’une pompe funèbre.


Traduction sous la direction de M. Nisard, Paris Firmin Didot, 1860
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