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vous diriez
Qu'on ne peut plus sainctement fere, Que ne tenir, en cest affaire, Compte de parens ne tuteurs?
CLÉMENT.
Priez doncques ces beaux docteurs Qu'aux saincts escriptz ils vous en trouvent Quelque passage, et s'ils ne peuvent, Commandez-leur de boyre un verre De bon vin de Beaune ou d'Auxerre! Ils pourront bien faire cela. Quant ses parens on laisse là Infidelles, pour Jésus suivre, Cela, c'est son salut poursuyvre; Mais ses parens chrestiens quitter Pour en moynerye habiter, Qui est souvent, et j'en réponds, Pour les mauvais laisser les bons, Quelle dévotion peult-ce estre? Encores ceulx que le bon maistre Jésus-Christ avoit convertiz À la foy, du temps des gentilz, Estoient tenus, par tous moyens, Servir à leurs pères payens, Autant comme il se povoit fere Sans foy chrestienne forfaire!
CATHERINE.
Vous tenez donc pour mauvais Cest ordre de vivre?
CLÉMENT.
Non fais! Mais tout ainsi qu'aux enserrés Et qui du tout se sont fourrés, Je ne vouldroys persuader D'en sortir hors, ne demander, Ains sans scrupulle, ne doubte, Puys conseiller à fille toute, Mesme de gentille nature, De n'entrer point à l'adventure En lieu dont ne puissent sortir: De ce vous puis bien advertir; Veu mesmes que, le plus souvent, Virginité en ung couvent, Plus tost qu'ailleurs, est en danger, Et que, sans vostre habit changer, Povez fere autant d'oeuvres bonnes Au logis, comme en font les nonnes En le