Page:Marguerite de Navarre - Deux farces inédites, éd. Lacour, 1856.djvu/41

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ense,

   À mon père plus de cent livres
   En superfluité de vivres,
   Laquelle compter me pourroye.

CLÉMENT.

   De cuyr d'aultruy large courroye[14].
   Quelz bousfeurs! Or, pour la pécune,
   Je ne m'en soucy d'une prune,
   Puis qu'estes sayne et sauve ici.
   À tout le moins, après cecy,
   Quant bon conseil escouterez,
   S'il vous plaist, mieux le gousterez
   Que n'avez faict?...

CATHERINE.

                       Je le feray,
   Et, comme on dit, sage seray...
   Au retour des platz on m'appelle:
   Adieu vous dy!

CLÉMENT.

                   Adieu la belle[15]!


FIN.