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DE LA REINE DE NAVARRE.

priant (sy voyés que bon soit) faire mes recommandacions à M. le Vis-Roy’, car l’honnesteté qu’il garde envers le Roy me rent si affecsionner à luy, que je ne me puis tenir de vous prier luy en dire ce que vous connoissés que j’en doy penser ; et le plus souvent que vous pourrez faire sçavoir à Madame toutes nouvelles de son fils, en la délivrance et santé duquel pend sa vie et consolacion, et sur les deux à la sienne fondée

Vostre bonne cousine, MARGUERITE. (F. Béth., n° 8550, fol. 17. Auto. ] 2 que je

26. — AU MÊME. (1525.)

Mon cousin, il y a quelque recluse fort dévote, qui trois ans a

n’a faict que

inviter ung

homme congnoys à prier Dieu pour le Roy et luy faire service, ce qu’il a faict ; et m’a mandé qu’il est asseure que

plaist au Roy par manière d’oraison, tous les jours, quand il sera retiré, lire les épistres de Sainct-Pol, il est asseuré qu’il sera délivré à la gloire de Dieu et l’honneur de luy ; car il promet en son évangile que qui s’y

· Le vice-roi de Naples, de Lannoy, à la garde duquel François fer avait été remis. François Ier ne voulut rendre qu’à lui son épée Lannoy, un genou en terre, la reçut avec respect ; et detachant la sienne propre : Je supplie Votre Majesté, dit-il, d’agréer celle-ci, qui a plus d’une fois épargné le sang françois. Il ne convient pas qu’un oflicier de l’empereur voie un grand roi désarmé, quoique prisonnier. » (Biogr. univ. ; Vov. Brantôme, Capit. illustres, XXIII.) 12