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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES dame, que la mère et le petit fils se portent, Dieu mercy, fort bien. Et n’y aura faulte que de chascun jour, vous, Madame, ne soyez advertie de leurs nouvelles. Et pourceque M. le prothonotaire’. ce porteur, lequel est exprès party en diligence pour vous en dire ce qu’il en est, ne vous ennuyray de plus longue lettre, mais me recommanderay tant et si humblement que faire puis à vostre bonne grace, suppliant Nostre Seigneur qu’il vous doint, Madame, bonne et longue vie, à Bloys, ce vendredy, à trois heures après mynuyt, Vostre très humble et très obéissante subjecte et servante,

L. DE TOIRVIRON. [F. Béth., nº 8595, fol. 103. Dictée.) w 86.— A MON NEPVEU, M. LE GRANT-MAISTRE. Blois, le 29 juillet (1530). Mon neveu, j’ay esté advertye que l’abbaye d’Issouldun, en Berry, est de présent vacante ou preste à « de nostre cher et très amé nepveu Jehan, prince de Navarre, duquel

nostre dicte sœur est naguères accouchée en nostre chastel de Bloys, etc……

« Donné à Angoulesme, le 24 jour de juillet de l’an de grace 1530, « et de notre règne le 16e. » ( Ordonn. de François Ier, t. II, coté L., fol. 274. Dépôt des Archives judiciaires.) Cet édit porte qu’il sera nommé gratuitement un maître de plus par chaque corps de métier. Le prince Jean d’Albret ne vécut que quelques mois. . Un nom illisible.