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DE LA REINE DE NAVARRE.

(c « me vouloit ruyner autour du Roy mon frère, qui sert maintenant à porter ma fille à l’église. M. le connestable feut fort desplaisant de « ceste charge et en eut ung grand despit, pour « servir d’ung tel spectacle à tous, et commença « à dire : C’est faict désormais de ma faveur ; adieu luy dis. Comme il arriva, car après le festin et « disner des nopces, il eut son congé et partit « aussitost. Je le tiens de mon frère aussy, qui « estoit lors paige à la cour, qui veit le mystère et « s’en souvenoit très bien, car il avoit la mémoire « très heureuse. » (BRANTÔME, Dames illustres.) ( 149.

A M. D’IZERNAY :. Nérac, 29 décembre ( 1541). M. d’Izernay, sy le Roy a eu contentement d’entendre par vous l’estat où je suis, croiez que j’en

ay encores plus d’entendre la continuation de sa santé et les propos que par vos lettres me mandez qu’il vous a tenus ; quy me faict vous estimer très heureux messagier pour moy, et moy encores plus heureuse de vous avoir tel, car je n’eusse ouzé demander ce que vous avez obtenu pour moy, en quoy vous avez merveilleusement bien faict de prendre le conseil de M. le chancelier d’Alencon’, lequel ne · Il etait devenu chef ou intendant de la maison de Jeanne d’Albret. François Olivier.

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