car par n’a point
DE LA REINE DE NAVARRE. 387
m’en donnés occasion, les
propous que m’a tenus ce porteur, je voy bien que
le temps
eu victoire sur vostre mémoire, d’en pouvoir eſfacer l’amour
que dès vostre enfance je vous ay portée ; laquelle je vous prie vouloir continuer jusques à la fin de vostre vieille mère, et luy estre son baston de vieillesse, comme elle a esté les de vostre jeunesse. Car vous avés eu beaucoup d’amys, mais souvegnés vous que vous n’avés eu que une mère, quy jamais ne perdra ce nom ny l’effect, en tout ce qu’elle pourra faire ou désirer pour vous ou les voisins. Et le surplus des propous que vous m’avez mandés, remettra la responce au seur messaigier, pour ne vous ennuyer,
Vostre bonne tante, mère et vraye amye, MARGUERITE.
[F. Béth., nº $507, fol. 79. Auto.] 155. —— AU ROY’, MON SOUVERAIN SEIGNEUR. (Fragment.)
(Après juillet 1547.) (Après lui avoir recommandé le porteur, qu’elle ne nomme point :) Et pour ce, Monseigneur, qu’il vous pourra dire l’estat où je suis et l’espérance que j’ay que Dieu me
morency depuis que Marguerite et lui s’étaient brouillés ( 1540). Montmorency s’était employé à faire confirmer la pension de la reine de Navarre.
· Henri ll.