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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES Les neuf lettres suivantes n’ont pu être classées avec assez de certitude. 165.

— · A MON COUSIN, M. LE MARESCHAL DE MONTMORENCY.

(Avant 1526.) Mon cousin, j’ay receu votre lettre et vous puis asseurer qu’il n’est possible à ceste compaignie avoir nouvelles quy plus soit cause de joye que d’entendre le devoir que vous faictes, et comme vous exécutez la commission dont vous avez la charge. Et croyez que le Roy et Madame en ont tel contentement de vous, voyant la dilligence que vous faictes, que le vous déclarer vous seroit cause de trop grant gloire ; par quoy

n’en aurez davantaige pour

ceste foys, fors l’asseurance de leur bonne santé, qui me semble assez d’occasion

pour devoir redoubler votre aise avecques l’heur de ce voyage, qui tant a satisfaict vos amys, que myeulx ne se peult demander à celluy duquel tout procède, que pour vous donner grace de longuement contynuier,

Vostre bonne cousine, MARGUERITE. [F. Béth., n° 8549, fol. 5. Dictée. ]