Page:Marguerite de Navarre - Lettres, éd. Génin, 1841.djvu/428

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
408
LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES, P. S. J’ay entendu que M. le cardinal vostre frère demeure à Romme pour les affaires du Roy ; je vous prie, quant vous luy escriprés, luy faire mes recommendacions, et que aultant que je suis aise dont il faict service au Roy, aultant il me desplaist de son eslongnement. [F.

Dupuy, nº 486, fol. 101. Anto.] 171.--A MON NEPVEU, M. LE GRANT.MAISTRE. Mon nepveu, là où va ce porteur, il me samble ma lettre estre inutille, sinon pour vous pryer

vouloir prandre ceste paine que je sache comme le Roy ce porte, car je le lessé sy beau en si bonne santé que je ne foys que désirer d’en sçavoir la continuacion. S’il y avoit

ysy riens digne de vous faire savoir, je ne fauldroys à vous en rompre la teste ; mes ne vous ponvant parler que de mesnage, ne vous ennuyray de long propous, vous aseurant, mon nepveu, que tout ce quy sy

bien à vostre commandement, que vous en pouvez asseurer comme du vostre, et de ceux quy tant sont obligés à vous. Dieu me doint la grace que par espérience vous puissiés connoystre quelle affecsion monseigneur le mary, qui bien fort ce recomande à vous, vous porte.

Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE. | F. Bélh., n° 8549, fol. 65. Anto.] est yssy

est