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LETTRES INÉDITES

LETTRES INÉDITES F. Bethune,

n° 8551. nion en quoy vous estes du moyen d’y faire condescendre les ennemys, je le tiens tel que meilleur

ne se peult penser. » Tout le monde a confiance en Montmorency, et surtout Madame, etc. (14 lignes, sans date.) Fol. 28. A MON NEPVEU, M. LE GRANT-MAISTRE. (Auto.) « Mon nefreu, encores que vous soyiés party sans me dire adieu, sy ne lesseray-je à me resjouir de vostre nouvelle joye. >> Protestations d’amitié. « Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE.

» (13 lignes, sans date.) Fol. 34. — AU MÊME. (Dictée.) — Billet de huit lignes. « J’envoye exprès devers vous pour l’affere de mon frère le prince, à quoy je vous prie vouloir faire une fin, car sans vostre ayde, il est en dangier d’avoir bien affaire !… » « Ce xxnx jour de may. » « Vostre bonne tante et amye, MARGUERITE. » Fol. 38. — AU GRAND-MAÎTRE. (Dictée.) — Elle lui recommande Charles Mesnager, argentier de la feue reine (Claude, + 1524), qui voudrait servir en la même qualité la nouvelle reine (Éléonore, 1530). La recommandation est pressante et longuement motivée. « A Bloys, le xsive jour d’avril. » (Une page.)

Fol. 83. — AU MÊME. (Dictée.) — Recommandation pour Pierre Binet, attaché à la trésorerie des enfants de France avant leur départ pour l’Espagne, et qui désire ètre remis en son office à présent qu’ils retournent. (Cette circonstance indique assez la date de la lettre.) Pierre Binet est homme de