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LETTRES INÉDITES

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F. Béthune, 11 8561.

Fol. 28. « A MA NIEPCE, MADAME DU BOUCHAIGE. » «  Ma niepce m’amye, vous ne sçauriés penser

le regret que j’ay que je n’ay eu le moyen de vous aller voir et aussy ma petite fille. » Mais sur le point de son départ est arrivé un gentilhomme du roi de Navarre, envoyé par François Ier, pour lui

mander d’aller à Limoges, où son mari l’attend. Elle finit par des protestations de dévoûment. (Lettre dictée, sans date ; une page.) NO 8560.

Fol. 79. — A M. D’YZERNAI. (Dictée.)— — « Datée de Bloys, ce vinº jour d’apvril. Elle lui envoie une lettre avec prière, si son mari n’est plus à la cour, de la lui faire passer par la poste. (16 lignes.) No 8568.

Fol. 1. A MON NEVEL, LE COMTE DE Villars. (Dictée.) Marguerite est en route : « Je ne puis partir jusques à lundy de ce lieu, pource qu’il me fault prendre une petite médecine pour me préparer à parachever plus doulcement ce voyaige…. « De ce lieu, je m’en iray à Carcassonne. » Elle lui demande des nouvelles du Roi, s’il en sait. Cette lettre, sans date, est signée comme la plupart de celles au grand-maître : « Vostre bonne tante, mère et amye, MARGUERITE. » N° 8521.

Fol. 4. — « A MA NIEPCE, MADAME DU Bouchaige. » (Auto.) — Marguerite est obligée d’aller trouver le Roi, et ainsi ne peut aller, comme elle l’avait promis, tenir sur les fonts la petite fille de madame du —