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Louisa Siefert

se douter que la mort était là, et quelques minutes après, notre Louisa s’éteignait doucement, sa belle tête penchée empourprée par le radieux soleil que laissait entrer la fenêtre ouverte. »

Je concluerai avec ce vers de Victor de Laprade :

C’est peu d’avoir souffert, si l’on n’a pas aimé !

et cet autre aussi beau de Louisa Siefert que rappela M. le pasteur Æschimann, le jour des funérailles :

Tout ce que l’homme perd, c’est Dieu qui le recueille.

2 avril 1884.