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DE MARIE DE FRANCE.

FABLE LXXXII.

D’un Prestre et du Lox.
alias
D’un Prestre qui mist un Leu à lettre[1].

Par vieil essanple mustre ci
[a]Que li Leu sunt tuit envielli,
En cele pel ù il sunt né
[b]Remainent trestut lur aé.
Qui sur le Leu metreit bun Mestre,
Q’il doctrinast pur fère Prestre,
Sereit-il tuz-jurs Lous cruex,
Fel et engrez, lais et hidex[2].
Uns Prestre vult jadis aprendre[3]

  1. Le Grand d’Aussy, Fabliaux in-8o, tom. IV, p. 220.
  2. Trompeur et avide, laid et hideux.
  3. Instruire.
Variantes.
  1. Que tuit li Louz sont envielli.

  2. La remanront tout lor cié.