Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 4.djvu/45

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Trivelin Cette ébauche me suffit. (À Iphicrate.) Vous n’avez plus maintenant qu’à certifier pour véritable ce qu’il vient de dire.

Iphicrate

Moi ?

Trivelin

Vous-même ; la dame de tantôt en a fait autant ; elle vous dira ce qui l’y a déterminée. Croyez-moi, il y va du plus grand bien que vous puissiez souhaiter.

Iphicrate

Du plus grand bien ? Si cela est, il y a là quelque chose qui pourrait assez me convenir d’une certaine façon.

Arlequin

Prends tout ; c’est un habit fait sur ta taille.

Trivelin

Il me faut tout, ou rien.

Iphicrate

Voulez-vous que je m’avoue un ridicule ?

Arlequin

Qu’importe, quand on l’a été ?

Trivelin

N’avez-vous que cela à me dire ?

Iphicrate

Va donc pour la moitié, pour me tirer d’affaire.

Trivelin

Va du tout.