sérieux ; c’est qu’il me fait peur, que je sens qu’il bornerait ma fortune, et que j’aime à vivre sans gêne, avec une liberté dont je sais tout le prix et qui m’est plus nécessaire qu’à un autre, de l’humeur dont je suis.
Il n’y a pas le petit mot à dire à cela.
Dans le mariage, pour bien vivre ensemble, il faut que la volonté d’un mari s’accorde avec celle de sa femme, et cela est difficile ; car de ces deux volontés-là, il y en a toujours une qui va de travers, et c’est assez la manière d’aller des volontés d’une femme, à ce que j’entends dire. Je demande pardon à votre sexe de ce que je dis là ; il peut y avoir des exceptions ; mais elles sont rares, et je n’ai point de bonheur.
Que vous êtes aimable d’avoir si mauvaise opinion de notre esprit.
Mais vous qui riez ; est-ce que mes dispositions vous conviennent ?
Je vous dis que vous êtes un homme admirable.
Sérieusement ?
Un homme sans prix.
Ma foi, vous me charmez.