Page:Marmette - Heroisme et Trahison - 1880.djvu/92

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Telles étaient et la position des ennemis et la nôtre le soir du quinze juillet, au moment où nous engageons le lecteur à nous suivre au camp français.

Nous avons déjà dit que la gauche de notre camp s’appuyait sur la rive droite de la rivière Montmorency. Trois mille cinq cents miliciens du gouvernement de Montréal, commandés par MM. Prud’homme et d’Herbois, qui recevaient les ordres immédiats du chevalier de Lévis, défendaient notre aile gauche depuis l’église de Beauport jusqu’à la chute.

Au contre, c’est-à-dire entre la rivière et l’église de Beauport, se trouvait le quartier général de M. de Montcalm. Le marquis y commandait en personne cinq bataillons de réguliers, formant deux mille combattants, qui avaient pour chef le brigadier Senesergues.

Quatre mille trois cent quatre-vingts miliciens des gouvernements de Québec et des Trois-Rivières, sous les ordres de MM. de Saint-Ours et de Bunne, défen-