Page:Marot, Jean - Poème inédit, éd. Guiffrey, 1860.djvu/96

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La clèrefons qui ejianchoit leurfoy
U^pbles perdront ; marchons diminuront,
zMort mauldiront,
Car il diront
400 Qye charité ejl morte auecquesfoy.
Si tefupply trèspuiffant Dieu des dieux ;
Lance tesyeulx
En ces bas lieux,
Et par pitié f on mal purge Ù efface ;
405 Jette ton bras miféricor dieux
Sur V odieux
Dort furieux,
Qye cefte %gyne en fa fleur ne defface :
viuxmiens Ù moy tous biens donne Ùpourchaffe,
4, 0 zMes nuyfans chaffe,
zMais, qui tout paffe,
Elle a ung bien qui vient, ie croy des cieulx,
C’efl quonc humain tant eufl-il malle grâce
Ou jîmple audace,
4, 5 Devant fa face
V départit qui nefujl tout ioyeux.

Dont, celle c’eft qui tout bien fatisfait,