Page:Martin - Histoire des églises et chapelles de Lyon, 1908, tome I.djvu/247

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
L’Antiquaille en 1550. (Restitution de M. Rogatien Lenail.)

CHAPITRE VII

PROVIDENCE CAILLE ET PETITS FRÈRES DE MARIE — PRADO SAINT-JOSEPH — SAINT-SACREMENT — ANTIQUAILLE



P armi les calomnies répandues contre l’Église catholique, il n’en est peut-être pas de plus impudente que celle que l’on cherche à accréditer en soutenant que la société moderne a seule pourvu suffisamment aux besoins intellectuels de la démocratie et au soulagement de ses misères matérielles. L’histoire que l’on va lire de la Providence Caille apportera, entre mille autres, un nouveau témoignage de la sollicitude de l’Église envers les petits. Nous continuerons ce chapitre par une étude sur la chapelle de l’œuvre si admirable du Prado et sur deux églises paroissiales de la rive gauche : Saint-Joseph et le Saint-Sacrement récemment fondées par des prêtres d’une énergie singulière, qui ont plus fait pour relever le niveau moral et intellectuel du peuple, que ceux qui le flattent pour s’en servir. Nous terminerons par une étude détaillée sur l’Antiquaille, successivement maison de plaisance, souvent de la Visitation et enfin hôpital. On y trouvera un document inédit des plus importants sur l’histoire du cachot de saint Pothin.