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impossible à Lenoir d’en envoyer davantage en raison des troubles qui venaient de surgir à la côte de Coromandel. L’effectif français se trouva ainsi porté à 122 hommes, réduit à 119 à la fin de l’année par décès ou désertion.

Chaque compagnie devait être composée de la façon suivante :

1     capitaine,
1     lieutenant,
1     sous-lieutenant,
1     enseigne,
4     sergents,
4     caporaux,
2     anspessades,
2     tambours,
1     fifre,
95     fusiliers,
2     caporaux topas,
48     soldats topas,
total : 163     hommes.

Ces compagnies constituées ou sur le point de l’être, les fusils manquèrent. Dupleix en demanda deux cents garnis de leur baïonnette avec autant de gargousins, une cinquantaine de grenadières et porte-mèches, 6 pièces de canon et quelques petits mortiers[1].

Les casernes anciennes, construites à l’intérieur même du fort dit Fort d’Orléans, étaient insuffisantes pour tout ce monde. Dupleix en fit construire de provisoires en paille entre la porte royale et le bastion des Anges.

L’effectif militaire fut renforcé en 1734 de 25 soldats venus de France. Le détachement reçut des canons, des boulets et des armes. En 1736, sur 220 blancs qui

  1. A. P. 102, p. 329.