Page:Martineau - Dupleix et l’Inde française, tome 1.djvu/499

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la seconde : qui consiste dans l’érection par le dit seigneur Evesque de l’Église qui est dans l’enceinte de la loge de Chandernagor sous le titre et l’invocation de St Louis, soit que ledit seigneur Evesque fasse en sorte que l’Église de la Bienheureuse Vierge Marie reste à l’avenir (comme il le propose) sous le titre d’église paroissiale, soit que laissant subsister le titre qui y est attaché, il réunisse en la personne d’un même curé la possession de ces deux cures, ainsy qu’il s’en trouve des exemples en France, où en quelques lieux deux cures sont possédées et desservies par un seul et mesme curé, pour servir les dites deux églises, d’églises paroissiales aux officiers de la dite Compagnie des Indes, employés, habitants français et tous autres estant au service de la dite Compagnie, comme aussy à tous Indiens et autres qui ne seront pas à son service indistinctement.

« Dans le premier cas où l’Église de la Bienheureuse Vierge Marie ne seroit plus à l’avenir que comme une église particulière et sans pouvoir jouir du titre d’église paroissiale, la dotation de la cure et église paroissiale, qui doit estre aux termes des articles 3 et 4 du dit Concordat du 11 février 1733, érigée et consacrée dans l’enceinte de la loge sous le titre et l’invocation de St Louis, sera fixée par un contrat en bonne et due forme, à une pension annuelle de douze cents livres payables à Chandernagor à raison de trente sols la roupie, dont six cents livres pour le curé et pareille somme pour le vicaire, la Compagnie des Indes devant, au surplus, se charger de pourvoir à l’entretien de la dite église en ornements vases, luminaires et autres choses généralement quelconques.

« Quant au second cas où le dit seigneur Evesque prendrait le parti de laisser subsister le titre d’église paroissiale attaché à l’église de la Bienheureuse Vierge Marie, et de réunir en la personne d’un seul et mesme curé la possession des deux cures, la Compagnie des Indes, ses syndics et directeurs stipulant pour elle, dotera par un contrat la dite église et dans