Page:Martinesisme, Willermosisme, Martinisme et Franc-Maçonnerie.djvu/16

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

il commença sa correspondance initiatique avec Martines.

Habitué à la hiérarchie maçonnique, aux groupements et aux loges, il concentrera son œuvre de réalisation vers ce but et il tendra toujours à constituer des réunions et des loges d’illuminés, tandis que Saint-Martin portera ses efforts surtout vers le développement individuel.

Mais l’œuvre capitale de Willermoz sera l’organisation des congrès maçonniques ou Convents, qui permirent aux Martinistes de démasquer, par avance, l’œuvre fatale des Templiers et qui présentèrent le Martinisme sous son caractère véritable d’Université intégrale et impartiale de la Science hermétique.

Quand Martines commença son initiation, Willermoz était vénérable régulier de la loge la Parfaite Amitié de Lyon, poste qu’il occupa de 1752 à 1763. Cette loge dépendait de la Grande Loge de France.

En 1760, une première sélection avait été opérée et tous les membres pourvus du grade de Maître avaient constitué une Grande Loge des Maîtres de Lyon avec Willermoz comme Grand Maître.

En 1765, une nouvelle sélection fut opérée par la création d’un Chapitre des Chevaliers de l’Aigle-Noir, placé sous la direction du Dr Jacques Willermoz, frère cadet du précédent.

En même temps, Jean-Baptiste Willermoz quittait la présidence de la Loge ordinaire et de la Loge des Maîtres qui était placée sous la direction de f∴ Sellonf, pour se mettre à la tête de la loge des