Page:Marty - Les principaux monuments funéraires.djvu/116

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En 1817, la Force de courage, tête d’expression ; statue de Louis XVIII, en costume royal ; buste du duc d’Enghien ; mausolée de ce prince pour la chapelle de Vincennes ; bustes de l’abbé de Montesquiou et de Lagrange pour la Chambre des Pairs ; statue du général Colbert.

En 1819, les bustes du duc de Bourbon et de Montaigne pour le ministère de l’intérieur ; têtes d’expression.

En 1822, la Bienfaisance répandant ses dons sur les vieillards et la maternité, bas-reliefs ; buste du cardinal Talleyrand de Périgord, archevêque de Paris.

Deseine a fait, en outre, les bas-reliefs de la chapelle du Calvaire dans l’église de Saint-Roch.

Parmi les œuvres littéraires qu’il a publiées, on remarque : Réfutation d’un projet de Règlement pour l’Académie centrale de Peinture, Sculpture, Gravure et Architecture, présentée à l’Assemblée nationale par la majorité des membres de l’Académie royale de Peinture et Sculpture, 1791 ; Notices historiques sur les anciennes Académies de Peinture, Sculpture et Architecture, 1814.

Deseine est décédé le 11 octobre 1822, et a été inhumé au cimetière du Mont-Parnasse ; son monument, d’un style simple et sévère, se compose d’une tombe recouverte d’une pierre horizontale, à la tête de laquelle s’élève un cippe carré de forme antique. Au milieu est le buste en marbre de cet artiste, sculpté en demi-relief dans un médaillon. Au-dessous est gravée cette inscription :

l. p. deseine, statuaire,
membre de l’ancienne académie royale
de peinture, sculpture de paris,
de celles de rouen, de berlin, etc.
chevalier de l’ordre de l’épéron-d’or
Né à Paris, le xx juillet m.dcc.xlix.
Décédé le xi octobre m.dcc.xxii.
dans les sentimens religieux
qui ont fait la consolation de sa vie